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lundi 11 novembre 2013

Chroniques d'Isyllt aux morts,T1-La cité des eaux,Amanda Downum

Édition: Orbit
Pages: 298
Genre: Fantasy

4ème de couverture:
Symir, port foisonnant, jungle urbaine aux senteurs exotiques, refuge des exilés et des expatriés, repaire des pirates et des contrebandiers. Sans oublier de violents révolutionnaires, déterminés à renverser le gouvernement impérial corrompu. Pour Isyllt Iskaldur, espionne et nécromancienne, cette révolution est une chance de prouver qu’elle mérite sa couronne au sein de son clan. Pour cela, elle doit aider à faire tomber les palais de Symir. Mais dans cette cité trempée par la mousson, les eaux montent et les digues menacent de craquer, tandis que les monstres des canaux se réveillent… Isyllt devra bientôt choisir entre sa mission, ses amis et la vie d’un homme qui a pourtant juré sa perte.




Mon avis:

           
                      Avec un tel résumé je m'attendais,peut être pas à adorer ce livre, mais au moins passer un bon moment; cela n'a malheureusement pas été le cas.
Isyllt,nécromancienne de son état, arrive dans la cité de Symir en compagnie de deux mercenaires, Adam et Xinai,afin de soutenir les populations locales dans l'optique d'un soulèvement contre l'influence impériale,ce qui stopperait ses volontés d'expansion qui inquiète tant la patrie d'Isyllt. Les tribus autochtone sont déjà en train de se soulever mais sont divisées en deux clans,l'un pacifiste et l'autre prônant le terrorisme.Ils vont se lier d'amitié avec Zhirin, apprentie au Kurun Tam,fille de bonne famille qui est tombée amoureuse d'un rebelle pacifiste et dont la mère semble embarquée dans un complot.
                   C'est malheureusement,en gros, tout ce que j'ai pu comprendre du contexte de ce premier tome.
Certes je n'apprécie pas d'être noyés sous les informations pendant des pages et des pages, mais j'apprécie encore moins de ne pas comprendre les tenants et aboutissants d'une histoire. Pendant les 100 premières pages,tout m'a semblé extrêmement confus, je n'arrivais pas à comprendre d'où venait Isylt et ce qu'elle faisait exactement à Symir et surtout au nom de qui.
J'aurais sans doute d'ailleurs du éviter de lâcher le livre pendant les premières pages, ayant beaucoup de mal à le reprendre par la suite.

                     Je n'ai pas non plu beaucoup apprécié les personnages qui selon moi manque énormément de profondeur a part peut être Asheris,qui m'a lui, plus interpellé; peut être est ce du au grand nombre de protagonistes.
On ne sait pas grand chose sur chacun d'eux, sur leur passé, ce qui les a fait tel qu'ils sont. On apprend quelques détails sur l'ex vie amoureuse d'Isyllt et sur le fait que Xinai est en fait née à Symir, ce qui ne m'a pas vraiment suffit pour les connaître.
J'ai trouvé leur personnalité pas assez travaillée et je ne suis arrivé à m'attacher a aucun des personnages. On suit toute cette histoire sans réel déplaisir mais à aucun moment on ne se sent embarqué avec les personnages et par les enjeux politiques; je suis resté "étrangère" pendant toute ma lecture.

                    Cependant pour moi il ressort pour moi un gros point positif: l'auteur a un énorme talent pour créer des ambiances. Même si cela n'a pas suffit à me faire apprécier le livre, les descriptions sont particulièrement bien faite et on a l'impression de sentir toutes les odeurs décrites, la moiteur de la ville avant mousson,la luxuriance de la jungle environnante et des plantes.
Pour tout lecteur de fantasy ayant plus l'habitude d'univers moyenâgeux, le voyage est particulièrement dépaysant et exotique et c'est d'ailleurs cette particularité qui m'avait attirée à la lecture de la 4ème de couverture. On est transporté dans un univers totalement original, qui rappelle les pays d'Asie et l'auteur a brillamment réussie cette ambiance orientale.

                    Cela ne m'a malheureusement pas suffit pour apprécier ma lecture, l'ambiance magnifique ne suffisant pas à faire oublier la minceur de l'intrigue et le manque de compréhension des enjeux. Et si j'ai finit ce tome qui se lit avec plus de plaisir sur la deuxième moitié, j'ai du me forcer pour ne pas l'abandonner pendant les 150 premières pages.

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