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samedi 19 juillet 2014

Icarus, Dru Pagliassotti

Éditions: Panini
Genre: Fantasy/ Steampunck
Pages: 512

4ème de couverture:

Taya survole Ondinium grâce à ses ailes de métal. C’est une Icarus, une messagère qui circule d’un niveau à l’autre de la cité, en côtoyant librement les membres des différentes castes. Mais ce privilège a un prix : le danger ; particulièrement lorsqu’elle se trouve impliquée dans les intrigues de la cité, après avoir sauvé de la mort des membres d’une éminente famille. À son insu, son destin va se retrouver lié à celui des frères Forlore qui cachent de dangereux secrets. Dans cette ville où la vie est rythmée par un coeur mécanique, mais également par les trahisons, la mort et les complots, Taya risque fort de s’y brûler les ailes.





Ma note:




Mon avis: 


               Taya est une Icarus, une messagère qui circule dans toute la cité d'Ondinium grâce à ses ailes mécaniques. 
Le jour où elle sauve deux membres de la caste supérieure, elle se retrouve mêlée sans le vouloir aux intrigues politiques de la cité. Son destin mêlé à celui des surprenant frères Forlore, Taya va se retrouver à évoluer dans des sphères jusqu’à présent inconnu.

               Icarus est sans conteste un livre qui se fait remarquer par son originalité.
Mêlant habilement steampuck et fantasy urbaine, Dru Pagliassotti créé un univers extrêmement plaisant à découvrir et à parcourir aux cotés de notre héroïne.
Toute l'action de ce roman est concentrée à Ondinium, immense ville dominée par une montagne abritant la Grande Machinerie, sorte d'immense cœur mécanique fait d'ondium pur, qui calcule l'avenir d'Ondinium. Tout est question de rouages, de leviers et d'aiguilles dans ce livre à l'ambiance particulière faite de mécaniques et de politiques, sans pour autant en devenir rébarbatif malgré les nombreux détails et explications sur la manière dont les choses fonctionnent au sein de cette cité.
Ondinium est une ville de castes ou la famine et la misère n'existent pas. Divisée en trois grands quartiers suivant les castes, seuls les Icarus et leurs ailes mécaniques circulent librement partout. La caste supérieure des Primus dont Taya sauve deux membres, regroupe les privilégiés qui ne circulent aux yeux de tous qu'entièrement recouvert de lourdes robes et masqués. Un univers complètement original donc, ou chacun porte un tatouage affichant sa caste.

               Au sein de cette immense cité régie par les castes et la Grande Machinerie,Taya est libre et c'est ce qui la caractérise le plus.
La palette de personnage créée par Dru Pagliassotti, est riche et travaillée. Taya, Icarus au fort caractère passionnée par son métier. Les frères Forlore, Cristof et Alister aux multiples facettes... 
Chaque personnage est frais et plaisant à découvrir. Une part de romance trouve sa place dans ce roman, elle n'est cependant pas trop poussée, prenant la juste place qui lui revient entre les intrigues et les complots politiques ou se trouvent emmêlés Taya et ses amis. L'histoire d'amour est même très attendrissante et pleine d'humour pour moi qui ne suit pas fan de ces cotés la en règle générales. Un sans faute donc au niveau des personnages et de leur relations.

               Le coté négatif de ce le livre réside selon moi dans son rythme.
L'intrigue qui se trouve prenante et agréable à suivre, est résolue au bout des 2/3 environ du livre et il est dommage de voir que l'auteure a rajouté des éléments d'intrigues après, alors qu'il aurait été sûrement plus intelligent de les caler plus tôt dans l'histoire. La fin n'est donc pas des plus satisfaisante, l'histoire s'enlisant dans les derniers développements imaginés par Dru Pagliassotti.

               En conclusion, un livre qui a le mérité d'être unique et original . 
J'ai adoré l'univers steampunk/fantasy imaginé par l'auteure, trouvant même une certaine part de poésie dans toute cette mécanique. Les personnages sont eux aussi attachant et plaisant à découvrir, arrivant même à me faire trouver la romance attendrissante.
Dommage donc que ce livre ai ce problème de rythme et d'enchaînements gâchant selon moi la fin du récit.

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